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=== Projets internes ou internalisés === | === Projets internes ou internalisés === | ||
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| + | La période d'intercontrat est parfois mise à profit pour intervenir sur des projets vendus aux clients, et réalisés au forfait en interne à la SSII. Cette technique permet de diminuer la perte causée par l'inactivité du salarié. Toutefois, si le projet demande des activités suivies et coordonnées (par exemple, un développement logiciel), l'arrivée de personnes aux compétences peu en phase avec le besoin du projet, et le risque de départ en mission du collaborateur sans planification, rendent cette approche peu rentable au regard de la désorganisation engendrée. | ||
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| + | L'usage de la force de travail disponible via les intercontrats peut être efficace sur des projets internes, ayant plus de souplesse en termes de timing que des projets clients. Les projets internes peuvent être : | ||
| + | * Des projets de R&D menés afin de bénéficier du Crédit Impôt Recherche | ||
| + | * Des projets aptes à améliorer le fonctionnement de l'entreprise (outils, site intranet...) | ||
| + | * Des projets d'amélioration du positionnement de l'entreprise (capitalisation, knowledge management, définition des offres commerciales...) | ||
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=== Formation === | === Formation === | ||
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| + | L'intercontrat peut être un bon moment pour former le salarié. Bien que les autoformations soient possibles, l'organisation de formations professionnelles avec les parties théoriques et pratiques restent préférables. | ||
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| + | La mise en place d'une véritable GPEC (Gestion Prévisionnelle des Emplois et Compétences) permet l'identification des besoins prévisionnels de l'entreprise dans les années à venir. L'intercontrat peut être une opportunité pour faire évoluer progressivement le capital compétence de l'entreprise vers la situation cible. | ||
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| + | Plusieurs approches de formations peuvent être envisagées : | ||
| + | * Les formations en interne, réalisées par des experts de l'entreprise pour les salariés. Ces formations peuvent être soit réalisées en direct, soit enregistrées. | ||
| + | * Les formations externes dans des organismes usuels (CEGOS, etc.). La disponibilité de l'intercontrat pour les entretiens, l'incertitude de la date de démarrage de mission et le délai d'inscription et de démarrage de la formation peuvent être un frein à cette approche. | ||
| + | * Le e-learning peut être une bonne solution au besoin de formation. Avec une GPEC bien travaillée, les axes de formation permettent d'abonner l'entreprise à un ensemble de formations disponibles pour les salariés en intercontrat, tout en conservant la souplesse nécessaire au la qualification et au démarrage de la prochaine mission. | ||
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=== Réponse à appel d'offre, recherche de mission === | === Réponse à appel d'offre, recherche de mission === | ||
=== Activité humaniste === | === Activité humaniste === | ||
L'intercontrat est une période non travaillée entre deux missions. Cette période peut prendre fin suite à la réussite d'un entretien client réussi.
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Les frais de repas, que ce soit en défraiement ou en titres restaurant (ticket restaurant, chèque déjeuner), sont en place pour rembourser des frais ayant eu lieu dans le cadre d'un travail effectif.
Un intercontrat est une perte sèche pour l'entreprise, il représente un coût important qu'il faut juguler au plus vite. En effet, les salariés actifs financent le salarié en intercontrat. Traditionnellement, on considère qu'il faut 5 salariés actifs pour financer un intercontrat.
Une période d'intercontrat a plusieurs effets pour le salarié :
La difficulté de gestion des absences durant l'intercontrat provient de l'équilibre entre la diminution de l'impact financier de cette situation, et la nécessite économique de pouvoir planifier au plus vite une qualification chez un client afin de trouver une mission, difficilement possible lorsque le salarié est en congés.
Les "RTT société" peuvent être utilisés pour diminuer l'impact financier de l'intercontrat. Ils sont choisis à la libre disposition de l'entreprise.
L'imposition de congés par l'employeur est théoriquement possible[1]. Cependant les dates ne peuvent être modifiées à moins de 2 mois avant l'échéance[2], ce qui rend cette possibilité incompatible avec la souplesse nécessaire à la planification d'un entretien de qualification et ne permet pas de meubler l'intercontrat par des congés.
L'employeur peut également demander la prise de congés par le salarié. Le choix final dépend alors du salarié, et la règle des deux mois reste valide. Cela a du sens en période estivale, pendant laquelle l'activité économique est moindre et donc décale la date de l'intercontrat à une période plus favorable, dans le cas inverse, la problématique de recherche de mission sera la même au retour.
Une négociation gagnant / gagnant revient à faire prendre X jours par le salarié et lui offrir Y jours par l'entreprise, avec pour contre partie, la disponibilité du salarié durant ces X+Y jours pour intervenir pour un entretien avec un client. Un délai de prévenance d'une demi-journée ou d'une journée peut être un bon compromis de disponibilité. Cette souplesse permet à la fois de minimiser le coût de l'intercontrat tout en garantissant la capacité à saisir l'opportunité d'une mission.
Lors de la période d'essai, il peut être demandé au salarié de prendre des congés sans solde. Cette méthode s'appuie d'une part sur la peur du salarié de fin anticipée de la période d'essai, et d'autre part consiste à faire payer au salarié le coût de l'intercontrat.
La prise de congés par le salarié durant la période d'essai repousse d'autant sa date de fin.
Cette pratique indique un manque d'éthique et le salarié aura tout intérêt à se mettre à la recherche d'un autre employeur avant de connaître d'autres déconvenues.
La période d'intercontrat est parfois mise à profit pour intervenir sur des projets vendus aux clients, et réalisés au forfait en interne à la SSII. Cette technique permet de diminuer la perte causée par l'inactivité du salarié. Toutefois, si le projet demande des activités suivies et coordonnées (par exemple, un développement logiciel), l'arrivée de personnes aux compétences peu en phase avec le besoin du projet, et le risque de départ en mission du collaborateur sans planification, rendent cette approche peu rentable au regard de la désorganisation engendrée.
L'usage de la force de travail disponible via les intercontrats peut être efficace sur des projets internes, ayant plus de souplesse en termes de timing que des projets clients. Les projets internes peuvent être :
L'intercontrat peut être un bon moment pour former le salarié. Bien que les autoformations soient possibles, l'organisation de formations professionnelles avec les parties théoriques et pratiques restent préférables.
La mise en place d'une véritable GPEC (Gestion Prévisionnelle des Emplois et Compétences) permet l'identification des besoins prévisionnels de l'entreprise dans les années à venir. L'intercontrat peut être une opportunité pour faire évoluer progressivement le capital compétence de l'entreprise vers la situation cible.
Plusieurs approches de formations peuvent être envisagées :